Budget serré et listes de produits
A l’approche de la fête, la traque du Hamets débute. Car, ainsi est-il expliqué dans le livre de l’Exode : « Quiconque mangera [durant Pessa’h] ce qui a fermenté [i.e. du Hamets], une telle personne sera retranchée de la réunion d’Israël ». La peine de retranchement, bien pire que la bastonnade sanctionnant celui qui a mangé un aliment non-cacher durant l’année. Bien sûr, aucun tribunal rabbinique n’a de compétence pénale, mais l’aggravation de la sentence dit bien qu’à Pessa’h, le Hamets est l’ennemi. Par crainte d’en consommer, il y a ceux qui, comme certains hassidéi Habad, préfèrent éviter ou limiter le plus possible l’achat de produits manufacturés pour la fête, car peut-on écarter la possibilité, même infime, qu’une fermentation ait eu lieu durant la chaîne de préparation ? Leurs courses se composent alors essentiellement de viande et de certains légumes. Sensibilité personnelle Même les familles moins orthodoxes tendent à s’imposer plus de sévérité (Houmra) halachique pour Pessa’h, certaines respectant scrupuleusement des traditions immémoriales dont le sens a même échappé à la mémoire du patria ...