Branle-bas de combat au Congrès américain autour de l’accord nucléaire avec l’Iran
Le Congrès dans les starting-blocks La rentrée du Congrès n’est certes prévue que le 8 septembre mais les apparences sont trompeuses. Les membres de l’administration Obama et les parlementaires américains ont vu leur été dominé par « la » question du moment aux Etats-Unis, concurrencée seulement dans les médias par la poussée de Donald Trump dans les primaires républicaines : le vote sur l’accord sur le nucléaire iranien, signé à Vienne, le 14 juillet. Décidé à défendre un texte dont il veut faire le symbole de sa « diplomatie de l’engagement », à quelque quatorze mois de la prochaine élection présidentielle, Barack Obama ne lésine pas sur les moyens pour convaincre les élus démocrates, leurs homologues du Great Old Party étant résolument hostiles à l’« Iran Deal ».Les stratèges de la Maison-Blanche ont sorti leur calculatrice, une opération qui leur a donné quelque raison de faire preuve d’optimiste : pour passer outre le veto que M. Obama a promis d’utiliser en cas de premier vote négatif des parlementaires, les républicains ont besoin de 67 soutiens au Sénat et de 270 à la Chambre des représentants. Ils peuvent déjà compter sur leurs 52 élus à la chambre haute (sur 100 sièges) et sur la majorité de 233 membres à la chambre basse qui en compte 435. Selon les dernières estimations, les partisans du « no » seraient néanmoins encore loin du compte. Vingt-sept démocrates ont déjà affiché leur soutien public au texte : c’est notamment le cas d’Harry Reid, le très influent chef de la formation démocrate au Sénat. Autre soutien de poids, l’élu juif du dixième district de New York – dont la base électorale compte de nombreux Juifs, en particulier à Brooklyn et Manhattan - Jerrold Nadler, convaincu après un courrier adressé par le président. Le sénateur juif de New York, Chuck Schumer (démocrate) a de son côté rejoint le camp des opposants qui a en outre obtenu l’appui durant le m ...
