Boris Cyrulnik : « Je suis un juif culturel »

Actualité Juive : Dans ce livre, vous vous intéressez plus à ce que vous appelez « l’effet psychologique de la croyance », qu’à D.ieu lui-même. Pourquoi avoir fait ce choix ? Boris Cyrulnik : J’ai volontairement choisi d’écarter l’histoire des religions, ou du D.ieu créateur. J’ai essayé de ne traiter que l’effet psychologique de la croyance. Je me suis posé en psychiatre et non en religieux. Certains spécialistes seraient mieux à même d’étudier l’histoire du D.ieu créateur. Je ne voulais pas faire un livre sur le dogme, car je ne suis pas un grand connaisseur. Enfin, j’ai voulu traiter le problème de la croyance en D.ieu sous l’aspect psychologique, car cela n’avait pas encore été étudié auparavant. J’avais beaucoup de témoignages de patients qui me disaient « heureusement que je suis croyant, c’est une aide et un soutien ». Quelles que soient leurs religions, des mécanismes psychiques se mettent en place et je voulais des explications.  Il y a des moments où on a plus besoin de D.ieu et des moments où on s’en éloigne. De plus cela varie d’une culture à l’autre et d’une époque à l’autre. D’ailleurs le titre de ce livre vient de la pièce d’Elie Wiesel « Zalmen ou la folie de D.ieu », publié en 1968. A.J.: « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas » avait écrit  André Malraux, présentant ce que l’on appelle aujourd’hui, « le retour du religieux ». Qu’en pensez-vous ?B. C. : Tout dépend. Des études montrent que les Etats-Unis n’éliraient jamais un président athée par exemple, mais parallèlement, l’athéisme flambe partout. Aux Etats-Unis, au Canada, qui étai ...

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