Benyamin Netanyahou face au « mauvais accord » de Genève

« Plus on en apprend sur cet accord et plus on découvre à quel point il est mauvais pour le monde, pour la région et pour Israël ». Dimanche soir, Benyamin Netanyahou s’était déjà fait une idée assez claire de ce que contenait l’accord de Genève et surtout de ce qu’il ne contenait pas. Outre les aspects purement techniques, ce qui préoccupe le chef du gouvernement israélien c’est le flou qui entoure le compromis et ses conséquences. L’accord ne remet pas en cause le principe de l’enrichissement d’uranium par l’Iran, ce qui revient à l’approuver implicitement. Il ne rappelle pas les violations par l’Iran des résolutions du Conseil de Sécurité de l’Onu, mais indique simplement qu’elles devront être prises en considération dans la phase ultérieure des négociations. Ce qui signifie que si un accord définitif se révélait finalement impossible, l’Iran ne serait plus tenu de respecter ces résolutions. Quant aux sanctions qui seront levées en échange des concessions iraniennes, elles sont également imprécises. Donc, s’inquiète le chef du gouvernement israélien, l’Iran pourrait au bout du compte récupérer beaucoup plus que ce qui avait été initialement prévu. « Les Iraniens ont raison de se réjouir et de dire que l’accord de Genève leur a sauvé la mise » constate Benyamin Netanyahou.   Seulement les Iraniens ne sont pas les seuls à se réjouir. Les ministres des Affaires étrangères des Six étaient eux aussi à la fête diman ...

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