Benjamin Chiche : « Fier d’avoir participé à libérer Jérusalem »

« Je me suis engagé dans la police militaire, cette unité qui porte un casque blanc et une manche blanche par dessus l'uniforme. Nous étions craint des autres militaires car nous avions la réputation d'être pointilleux. Un jour, l'unité parachutiste a proposé d'initier au saut des soldats appartenant à d'autres unités. Je me suis dit : « Je vais leur montrer que moi aussi je ne crains pas le vide ! ». J'ai reçu les fameuses « ailes » après avoir sauté 5 fois, dont une fois de nuit. Puis, une fois le service accompli, j'ai été affecté à la Hativa 55 dirigée par Motta Gur, une unité de police militaire associée aux paras pour les milouïm [période de réserve dévolue à l'entraînement, à la garde ou au combat-Ndlr].A Haïfa je travaillais dans le bobinage de moteur et de transformateur. Trois semaines avant le début de la guerre, on nous apporte un moteur de bateau. On devait le finir rapidement, car Nasser venait de déclarer qu'il allait bloquer le détroit de Tiran, ce qui allait perturber l'export. Je devais donc travailler de nuit. Un soir mon père m'appelle et me dit : « Benny, rentre à la maison, quelqu'un de l'armée veut te parle ...

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