Avi Gabbaï, l’Emmanuel Macron des travaillistes israéliens

« Une révolution » pour certains, « un tremblement de terre » pour d'autres, une relève de génération, en tout cas. L'élection d'Avi Gabbaï à la tête du Parti travailliste a créé une véritable surprise dans l'opinion et le monde politique israéliens. Il l'a emporté avec 52,2 % des suffrages contre 47,8 % à son adversaire, Amir Peretz, qui l'avait pourtant devancé au premier tour avec 32 % des voix contre 27 %.Les résultats du premier round de cette élection primaire, qui s'était déroulée le 4 juillet, avaient déjà causé un certain étonnement, puisque le président sortant, Itzhak Herzog, n'était parvenu qu'à la troisième place, avec 16 % des suffrages. Les deux vainqueurs, d'origine marocaine l'un et l'autre, n'appartenaient pas aux élites traditionnelles du Parti et ne pouvaient pas se targuer d'un brillant passé militaire comme beaucoup de dirigeants travaillistes. Agé de 65 ans, Amir Peretz, a commencé sa carrière politique comme maire de Sdérot, dans le Néguev, avant de devenir secrétaire général du gran ...

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