Au royaume des bâtisseurs
Maurice Lévy avait annoncé vouloir « mettre Paris sur la carte mondiale des start-ups ». Le président du directoire de Publics a réussi son pari. Le temps de trois jours d’été, du 30 juin au 2 juillet, la Porte de Versailles a concentré les regards de la planète numérique. 5 000 start-ups, plus de 45 000 visiteurs et Eric Schmidt (Alphabet/Google) et le Chinois Robin Lin (Baidu) en tête de gondole de cette première édition d’un salon amené à s’installer dans la durée. Au milieu de la French Tech ou du stand saoudien, le pavillon israélien n’est pas passé inaperçu. Du reste, de nombreux créateurs israéliens avaient rejoint Paris – certains pour la première fois – pour présenter leurs projets… et lever des fonds, carburant essentiel au développement des idées entrepreneuriales, à commencer par les plus remarquables (voir ci-contre).Comment expliquer le miracle israélien, la fameuse « start up nation », concept popularisé par le best-seller de Dan Senor et Saul ...
