« Au début, nos clients prenaient la marchandise et se sauvaient ». Comment les commerces juifs ont géré l’après-Hyper Cacher
Impactée au premier plan et ralentie dans les semaines qui ont suivi l’attentat, l’activité économique des commerces et des restaurants casher à Paris et en Ile-de-France connaît un léger mieux, d’après les professionnels du secteur. « Les trois premières semaines, les clients venaient peu et faisaient leurs courses rapidement en demandant à se faire livrer », raconte Patrick Belkaïm, le gérant d’Easy Cash dans le XVIe. « On sentait une fébrilité liée à la peur, l’ambiance était morose, les gens étaient angoissés. Aujourd’hui, j’ai l’impression que la vie reprend son cours. Les clients sont dans Pessah ». Même constat pour Yaacov de la Boucherie Gourmet située à la Porte de Vincennes. « Au début, les gens ne venaie ...