Attentat à Raanana: « On ne savait pas quoi faire, aller chercher les enfants ou non ? »

« On disait jusqu’à ce matin que c’était une petite ville tranquille. » L’émotion qui transparaît dans la voix de Jennifer S., installée en Israël depuis 3 ans, est celle des journées où l’angoisse s’est faite étouffante. Cette habitante de Raanana, mère de trois enfants, a comme tant d’autres été totalement prise au dépourvu par les attaques terroristes qui ont frappé sa ville ce mardi.« On ne savait pas quoi faire : aller chercher les enfants ou non ? Seraient-ils plus en sécurité à l’école ? Ma fille aînée qui est au collège m’a appelée pour me demander de passer la prendre. Elle avait très peur. Certains parents ont choisi de chercher leurs enfants contre l’avis des chefs d’établissements. Mais tous nous ont compris. La directrice de l’école primaire de mes enfants m’a même prise dans ses bras les larmes aux yeux en me disant qu’elle savait ce que je ressentais mais que je ne devais pas oublier que j’étais en Israël et que j’étais protégée. » Ce sentiment d’être protégée pour Jennifer S. est lié à la solidarité et à la réactivité des Israéliens. « Ici, on est défendus. Depuis le début des attaques, pas un seul terroriste n’a réussi à s’échapper. Même sans la police, les passants viennent très vite. Ce matin, ce sont deux jeunes franco-israéliens qui ont maîtrisé le premier ...

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