Arno Klarsfeld : « Les Israéliens sont protecteurs des animaux »
Bien connu dans les prétoires, l’avocat Arno Klarsfeld se livre à Actualité Juive. Détonnant. Cédez-vous, à votre tour, à la mode du journal de confinement ?Arno Klarsfeld : Pour moi, le confinement fut un prétexte pour faire avancer la cause animale. J’ai pu m’échapper un peu avec toutes ces histoires d’animaux. J’étais confiné avec mes parents et, comme nous avions beaucoup d’animaux, j’en ai profité pour raconter des histoires qui mêlent homme et animal ; ces histoires romanesques racontent des histoires de personnages que j’ai connus. Avez-vous eu peur pour vos parents, Serge et Beate Klarsfeld ?A.K : Bien entendu, j’ai toujours peur pour mes parents. C’est le rôle des enfants d’avoir peur pour leurs parents et aussi, des parents d’avoir peur pour leurs enfants, de là naît l’amour familial. Mes parents ont plus de 80 ans, ils sont en bonne forme mais peuvent avoir des petits soucis comme tout le monde. J’avais très peur qu’ils n’attrapent le virus. Je me devais de protéger mes parents mais j’avais aussi peur de le leur transmettre. Heureusement, ils vont bien et sont vaccinés. Comment procédez-vous pour lier ce confinement sanitaire et le sort des animaux ?A.K : Je voulais raconter des histoires romanesques, des histoires d’animaux avec une morale, une leçon de vie. Je suis engagé depuis longtemps dans la cause animale. Je souhaitais montrer que les animaux ont une âme. Quelle est votre expérience avec les animaux alors que vous habitez au centre de Paris avec trois chats et deux chiens ?A.K : Nous avons toujours eu des animaux à la maison, j’ai même eu un singe quand j’étais petit, mon père me l’avait rapporté pendant l’affaire Barbie. On m’a toujours enseigné que les animaux avaient une conscience. Les chiens, c’est Beate, ma mère, qui les sortait plusieurs fois par jour. Les chats avaient chacun leur mode de vie dans l’appartement.Les animaux sont comme des anges qui volent dans l’appartement. Ils nous dégagent du stress et nous donnent un bonheur permanent. Il est prouvé que les gens qui vivent avec des animaux ont une vie p ...
