Ariella Pivko : « Mon père était timide. Un vrai paradoxe pour quelqu’un qui s’adressait à tant d’élèves »

Ariella Pivko est la fille de Manitou, la dernière de ses cinq enfants. Agée de 62 ans, cette professeure en école maternelle, mère de quatre enfants et grand-mère de douze petits-enfants, évoque avec fierté le destin incroyable de son père entre l’Algérie, la France et Israël. Quels souvenirs gardez-vous de votre père ? Ariella Pivko : Je garde énormément de souvenirs comme toute fille se souvient de son père. Pour moi, c’était d’abord un père, pas la personne connue à l’extérieur. Il était certes un grand homme, mais un père normal et classique à la maison. Avec mes frères et sœurs, nous le voyions souvent bricoler. Il était très habile de ses mains. Il aimait le bricolage et savait tout faire. Il était doté d’une grande sensibilité, il aimait que la table soit décorée et bien mise pour chabbat. Il achetait souvent des fleurs pour chabbat. Mon père aimait bien manger et appréciait le bon vin. Avec ses multiples engagements, était-il un père présent ? A.P: Oui, il était très présent à nos côtés. À certaines époques, il l’était plus que d’autres où il était plus préoccupé. Il n’avait pas toujours le temps d’aller voir nos professeurs. C’est ma mère qui assurait notre éducation, mais comme elle ne parlait pas l’hébreu, parfois c’est lui qui allait les voir. Grâce à ce q ...

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