Ariel Kandel, directeur de l’Agence juive : « Nous sommes une génération de fondateurs, il faut sortir de l’assistanat »

Actualité juive : Juste un mot, d’abord sur Israël, d’où vous revenez à peine. Quel lien entre l’Agence Juive et le conflit en cours ?Ariel Kandel : Je me suis occupé des familles d’olim hadashim (nouveaux immigrants) engagés dans Tsahal, dont un, malheureusement, est mort. Mais, l’autre est un vrai miraculé. Alors que les médecins n’étaient pas vraiment optimistes à son sujet, au bout d’une semaine seulement il est déjà en rééducation.A.J. : Lors des départs massifs de cet été nous avons pu constater qu’un nombre important d’olim s’installaient à Ashdod ou Ashkelon où les sirènes résonnent plusieurs fois par jour. Et ils n’avaient pas l’air plus inquiets que ça !A.K. : Oui, il y a comme une dissonance. Certains fuient le climat antisémite en France et se retrouvent à Ashdod et Ashkelon, touchés tous les jours par les missiles du Hamas. C’est un symbole énorme de courage. Si on va plus loin, c’est ce qu’on appelle ici la force du choix.En France, ils subissaient l’antisémitisme et ils ont choisi de devenir acteurs. Le fait de prendre son destin en main, cela donne une force énorme. Imaginez qu’il n’y a pas eu d’annulation ! C’est un symbole très fort. Tout comme l’élan de solidarité qui touche le pays en ce moment, c’est la première fois que je vois ça. Dans les hôpitaux on ne peut plus marcher, tellement le sol est encombré de cartons de nourriture, et d’habits !A.J.: L’Agence Juive a publié récemment un message rappelant que la durée pour établir un dossier est d’un mois, pas moins. Vous avez eu des appels urgents ?A.K. ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page