Anne-Sophie Dreyfus

Actualité Juive: Vous êtes un couple à la vie comme au travail, comment avez-vous défini vos rôles à jouer respectifs ?Gilles Rozier : Nous avons fondé ensemble la maison d’édition. Les choses évoluent mais je commence par lire les manuscrits en langues étrangères – yiddish, hébreu, allemand, anglais, italien... – avant de les soumettre à Anne-Sophie. Le principe est de publier des livres inédits que nous avons lus et que nous avons aimés, sans aucune hésitation. Pour incarner nos choix de publications qui ne sont que de cinq livres par an, il faut que nous soyons persuadés car c’est la meilleure façon de donner envie aux autres.Anne-Sophie Dreyfus : C’est un plaisir de publier un livre dans lequel on croit. L’idée quand on a créé Antilope a été d’avoir du plaisir. Dans la répartition des rôles, Gilles effectue le premier choix et je m’occupe ensuite de ce qui relève de l’édition proprement dite, de la gestion ainsi que des relations avec la presse et les libraires. A.J.: On vous connaît moins que votre époux…A.-S. D. : J’appartiens au monde de l’édition et travaille pour d’autres maisons dans d’autres secteurs que la littérature juive.A.J.: Quant à vous, Gilles, comment passe-t-on de la direction de la Maison de la Culture yiddish à la création d’une maison d’édition ?G.R. : Il y a une question d’envie qui me taraudait depuis longtemps. Le secteur du livre m’a toujours passionné et j’ai senti que ma mission à la Maison de la Culture yiddish et après la direction de la bibliothèque Medem, était remplie. Je me suis interrogé sur ce que je pourrais faire et je me suis rendu compte qu’il fallait que je crée quelque chose. Comme je suis écrivain et traducteur, je connaissais assez bien le milieu du livre et Anne-Sophie étant ...

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