Analyse. Pourquoi le Hamas cède du terrain à Gaza

L’heure de la réconciliation a-t-elle sonné chez les Palestiniens ? A voir les scènes de liesse accompagnant la visite de Rami Hamdallah dans la bande de Gaza, on pourrait le croire. Le premier ministre palestinien dirigeait, lundi 2 octobre, une délégation de plus de quatre cents personnes, devant marquer la reprise en main de l’AP de Mahmoud Abbas dans l’administration civile du territoire. Dix ans après la rupture de 2007, ce déplacement augure d’une nouvelle tentative de rapprochement entre les frères ennemis palestiniens, après les échecs de l’accord de Doha en 2012 et de l’accord dit de Shati deux ans plus tard. « Nous revenons à Gaza pour mettre fin aux divisions et réaliser l’unité » avec le Hamas, a promis le chef de gouvernement palestinien.La percée politique doit beaucoup aux efforts égyptiens. En proie à la menace terroriste dans le Sinaï, Le Caire n’a cessé ces derniers mois de manier la carotte et le bâton pour contraindre les dirigeants du Hamas à durcir le ton face aux milices djihadistes. « L’Egypte a abandonné, […] son approche jusqu’ici prudente qui consistait à organiser des réunions de réconciliation palestinienne au profit [d’une démarche] proactive de proposition d’idées et de pression sur les parties pour qu’ils les acceptent », décrypte le chercheur du think tank Washington Institute, Ghaith al-Omari. « C ...

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