Analyse. A Vienne, l’Iran ne cède pas sur le nucléaire

« Nous serions stupides d’abandonner ». Les pourparlers menés à Vienne sur le nucléaire iranien n’ont pas débouché lundi sur l’accord définitif qu’espérait John Kerry. Mais la « tonalité plutôt positive » des rencontres - dixit Laurent Fabius mardi – et certaines concessions – en particulier semble-t-il sur la limitation de l’enrichissement de l’uranium à 5% et sur le sort de l’usine d’eau lourde d’Arak - ont incité les deux parties à ne pas fermer le ban.Côté américain, où l’on espérait que Téhéran accepterait un compromis historique dans les dernières heures de la négociation, la déception était de mise. L’administration Obama avait abattu son jeu à la mi-novembre, sous la forme d’une proposition de huit pages précisant dans le détail les contours d’un accord avec l’Iran. Evoqué par le New York Times, il prévoyait notamment le maintien d’environ 4500 centrifugeuses en activité contre 19 000 actuellement et la transformation par la Russie de l’uranium déjà enrichi sous forme de tiges de combustible, très difficilement utilisables dans le cadre d’un programme militaire. L’objectif est de repousser à un an le « breakout time », soit le temps nécessaire à l’Iran pour enrichir suffisamment d’uranium pour produire une bombe grâce aux installations existantes. La réponse de M. Zarif se déploya en deux temps. Le 21 novembre, le ministre iranien ann ...

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