Alyah: « Mes chers parents, je pars »

De l’alyah qui vient à l’idée Les chemins qui mènent à Jérusalem racontent autant d’histoires de familles,  de doutes parfois, d’espoirs toujours. Surtout lorsqu’il s’agit de laisser son enfant quitter le nid « français » pour écrire son histoire en hébreu. Mais comment émerge un projet de départ ? Comment est-il vécu à l’intérieur de la cellule familiale ?  Mère de trois enfants, Valérie* se préparait à l’origine à l’alyah de son fils David*.  « Il devait intégrer le Technion de Haïfa. Il était revenu enchanter d’un voyage « Bac Blanc Bleu » organisé en terminale avec l’école Yabné », explique-t-elle. L’adolescent finira par se rétracter. Les valises ne sont pas rangées à la cave pour autant. « Ma fille Johanna* a commencé à se poser la question : « pourquoi pas moi » ? Elle était alors en seconde. Un an après, elle rejoignait l’internat Ben Shemen, près de Tel-Aviv ». Si la menace de l’antisémitisme contribue à alimenter la vague de départs, elle n’est pas le seul facteur en jeu. Certains adolescents s’envolent pour Israël faute de perspectives étudiantes. C’est le cas d’Ilan qui rêvait de faire carrière dans l’univers gastronomique. « Il ne pouvait pas entrer dans une école de cuisine en France. La halakha n’autorise pas l ...

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