Alyah des Juifs de France: ce qui est en train de changer

Tout le monde parle donc des "Juifs de France". Certains préfèrent même parler de "Français juifs." Les premiers qui en parlent sont les responsables politiques français - qui rappellent à toutes les occasions que la France ne veut pas « perdre ses Juifs », essayant tant bien que mal de se positionner par rapport à cette question, mais donnant tour à tour l'impression de se justifier ou de se déculpabiliser. Puis viennent les responsables de la communauté juive de France, pris au piège entre leur allégeance à la République française et leurs fidèles qui ne se sentent plus à leur place dans cette France en pleine crise identitaire. Le gouvernement israélien aussi considère les "Juifs de France" comme des Israéliens potentiels et cherche à les convaincre par tous les moyens de venir participer à la croissance économique et démographique d'Israël. Même dans la presse internationale les "Juifs de France" occupent une place à part entière. C'est la course à qui fournira le plus de statistiques sur le nombre de Juifs qui partent, ceux qui restent, ceux qui reviennent, dans quelles villes ils s'installent, etc.   Et enfin, les institutions et associations qui s'occupent d'Alyah, depuis la France ou depuis Israël, telles que : AMI, l'Organisation Sioniste Mondiale, Alyah de Groupe, le Keren Layedidout, et bien sûr l'Agence Juive, le ministère de l'Intégration et les Municipalités israéliennes. Toutes ces organisations se "disputent" le même public et surenchérissent en avantages et en accompagnements. Mais, même si elles sont toutes animées d'intentions très louables, elles n'ont pas encore réussi à s'unir pour proposer une adresse unique à ces "Juifs de France" qui ne savent plus où donner de la tête.  Une fois qu'ils sont arrivés en Israël, on ne parle plus "des Juifs de France", mais "des Français en Israël". Une nouvelle association est apparue il y a quelques mois et a annoncé sa volonté d'améliorer l'intégration des Français en Israël après leur Alyah, en soutenant financièrement les associations qui partagent ce même objectif. Cette association, fondée par Marc Eisenberg, porte le nom de “Qualita” qui rappelle le mot "Klita" - intégration en hébreu - et qui fait allusion au mot "qualité" - pour une intégration de qualité. PressionAu-delà des actions de soutien de Qualita, l'exemple le plus représentatif de ce qui a été fait dernièrement pour les Français en Israël est l'aboutissement de la loi qui facilite l'obtention des diplômes pour les dentistes et des ...

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