Allumage ‘Hanouka 5778 : Pour la beauté du geste

Il est, en effet, interdit d’utiliser les lumières de ‘Hanouka, pour lire ou compter des pièces de monnaie par exemple (Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm 673, 1). Le rituel énonce bien : « Nous n’avons pas le droit de les utiliser mais seulement de les regarder », observer les bougies qui, silencieusement, se consument. La consécration des bougies s’explique par deux raisons : il est nécessaire de marquer le caractère de mitzva de ces lumières, donc de les spécifier, et donc de ne pas les utiliser. Il a été aussi conféré aux bougies de ‘Hanouka le statut de la Menora, le candélabre du Temple, dont on n’utilisait pas la lumière (ibidem Michna Beroura 8).Il s’agit donc de prendre du temps pour regarder, examiner, contempler, saisir, ce que nous disent ces bougies de ‘Hanouka. Un verset proclame : « L’injonction, la mitzva, est une bougie ; et la Torah, une lumière ! ». Si la mitzva est une bougie et s’il est défendu d’utiliser la bougie de ‘Hanouka, cela signifie que la pratique de la Torah ne peut être envisagée pour des raisons pratiques, utilitaires ou fonctionnelles. Il ne faut pas nourrir une vision pragmatique, instrumentaliste de la Torah. Au-delà de tout ce qu’elle peut nous apporter et nous apporte au quotidien, la Torah constitue le fondement de la vie juive, la source de notre dignité, même si nous n’avons pas toujours l’intelligence pour le com ...

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