Alexandre Mendel : « Il ne s’agit plus de territoires perdus mais bien de conquête »

Une foule d’ouvrages paraissent chaque semaine ou presque sur l’islamisme. En quoi votre nouveau livre se distingue-t-il des autres ?Le nombre d’ouvrages qui sortent sur le sujet est important, en effet. C’est normal : le thème est d’importance ! Je n’ai pas la prétention de faire de la théorie. Je ne suis pas islamologue. Je suis journaliste. Ce que je décris, c’est ce que je constate du terrain. Un terrain que je n’ai jamais quitté depuis mes premières enquêtes sur Lunel, cette petite ville de l’Hérault, d’où sont partis une vingtaine de jeunes pour le djihad en Syrie et Irak. Tenez, une des premières enquêtes que j’ai écrites sur Lunel fut pour Actualité juive, sous le pseudonyme – je peux le dire maintenant ! – de Michel Cohn… Si j’ai une prétention, c’est celle du reporter : je prends ma voiture et je vais voir sur place. C’est ce que j’avais fait, l’année dernière, pour La France Djihadiste (RING), c’est ce que j’ai fait pour Partition (L’Artilleur). C’est peut-être ça la différence. Pourquoi avoir intitulé votre livre Partition ?Mon livre est une réponse, par les faits, à la phrase de François Hollande, rapportée dans Un président ne devrait pas dire ça (Stock). Un chef d’Etat – qui plus est, socialiste – disait au sujet des quartiers “difficiles“ : « Comment peut-on éviter la partition? Car c'est quand même ça qui est en train de se produire: la partition. » Un sacré aveu ! Dans les faits, il avait – malheureusement –raison. Des territoires entiers sont comme arrachés au corpus légal républicain. La charia y est a ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page