Alexandra Stewart : « J’incarne la mère du réalisateur qui a été déportée »

Actualité juive : Votre personnage est de ceux qui ne racontaient pas la Shoah subie. Alexandra Stewart : J’interviens en tant que grand-mère qui échange avec son petit-fils adoré, sur la vie, l’art, car il est peintre. Lui veut l’entendre sur son passé pendant la guerre dont elle ne parle jamais. Et finit par la convaincre. En fait, j’incarne la mère du réalisateur qui a été déportée notamment à Bergen Belsen. Coïncidence, mon père dans le cadre de la deuxième armée britannique a participé à la libération de ce camp. Il l’a peut être croisée, elle avait quinze ans. Jusqu’à aujourd’hui, je lis des témoignages de gens qui ne se sentaient pas la force d’essayer de partager cet enfer avec ceux qui ne l’avaient pas vécu. S’ajoute pour certains la honte d’avoir survécu, je pense notamment à Primo Lévi.A.J.: Une époque marquante pour vous.A.S. : « Ceux qui ne se souviennent pas de l’Histoire sont condamnés à la voir se répéter. » Je me souviens de cette phrase découverte dans le film « Lacombe  Lucien » de Louis Malle. Jeune témoin traumatisé de la d ...

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