Alber Elbaz, la touche finale !

Disparition à 59 ans, d’un des plus grands couturiers, Alber Elbaz. Il avait imposé un style chez Lanvin, et créé sa propre mode avec la marque : Az Factory, retour sur un parcours flamboyant. Je me souviens d’Alber Elbaz cette année-là. Il venait d’entrer chez Lanvin et je faisais mes premiers pas dans un magazine de mode très chic. Nous avions beaucoup ri, moi de son français alambiqué et lui de mon hébreu tout aussi étrange. Alors nous sommes passés à l’anglais. Très vite et sans filtre, il a parlé de son enfance à Casablanca, de son arrivée en Israël et surtout de son admission à l’école de design Shenkar, une des plus célèbres dans le monde et située à Tel Aviv, là où il a appris les bases de son métier pendant quatre années: « Ici, on ose car rien n’est interdit, Shenkar laisse à l’étudiant son entière liberté, peu d’écoles ont ce niveau », me confie-t-il plus bas avec un clin d’œil, roulant un peu sur sa chaise comme un culbuto avec ce look affirmé qu’il s’est forgé et qui ne le quittera plus, tenue noire, nœud papillon, lunettes carrées et sourire énigmatique, silhouette rondelette et pleine de bienveillance. Je lui trouve, ce jour-là, un air de ressemblance avec les personnages du cinéaste de films fantastiques Tim Burton. Ce goût du risq ...

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