Alain Nemarq : «Je tiens à la prononciation ashkénaze du kiddoush»

Actualité Juive : Le registre du combat parcourt cet essai sur le bonheur. Pourquoi ?Alain Nemarq : Ce livre est un témoignage. Nous sommes une génération charnière, seule génération d’épargnés, protégés par nos parents, ces héros, que nous ne sommes pas. Ma mère s’est engagée dans les FTP, mon père fut prisonnier en Allemagne. Difficile d’être descendant de gens pour lesquels le courage n’est pas virtuel. On s’est beau-coup trompé par insouciance : cela nous a menés à l’inconscience. Le courage n’est pas une question :  on se bat pour sauver sa vie. A.J. : Le slogan « La France n’est pas aux Juifs » vous inquiète. La République est-elle en danger ?A. N.: Je suis assez perplexe, inquiet, conscient que l’heure du combat a sonné. La République est en danger car elle a démissionné pendant 40 ans de ses obligations. C’est la conversation que j’ai eue avec Marek Halter : c’est en levant les Musulmans de France contre Daesh qu’on sauvera la République. Cela se joue avec les jeunes de moins de 30 ans. A.J.: « La peste brune a rendu possible la peste verte». Expliquez-nous…A.N.: L’agression à Marseille n’est pas le fait de la racaille. L’agresseur appartient à une famille normale, sans antécédents. Grâce ou à cause d’instrumentalisation, il s’est radicalisé et a porté atteinte à la France, aux Juifs, aux militaires. « Mein Kampf », l’Etat islamique : où est la ...

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