Alain Goldmann : « Le vin est le symbole de la réussite de l’homme »

Actualité Juive : Pouvez-vous nous faire un historique de la production du vin cacher en France ?Alain Goldmann : Au début du siècle, le vin était surtout produit de façon artisanale, dans le milieu familial. Ce n’est qu’à partir de 1948 que les premières productions de vin cacher ont été réalisées, notamment en Alsace, berceau des vins cacher. Le Dayan de Strasbourg d’après-guerre, Rav David Abraham Horowitz, sous la direction du grand rabbin Deutsch, a mis en place les premières productions à Goxwiller (marque Koenig, maintenant exploitée par un autre vigneron) et à Sigolsheim. Le Rav Seckbach, référence incontournable du vin Cacher, a lui aussi fortement développé le secteur. Depuis les régions historiquement productrices de vin en Algérie, au Maroc et en Tunisie, un savoir-faire est arrivé en France dès le milieu des années 60 avec la population d’Afrique du Nord. Notamment les vins Habib, originaires de Tunisie, ayant eu du vin dans la capitale dans les chais de Bercy. Dans le Bordelais, la voie a été ouverte par M.David Berdugo, de la marque Baron de Lestac, initiateur des premiers crus bordelais (ndlr : Château Lamothe-Cissac). Il a été rapidement rejoint par les deux principaux producteurs de vins cacher en France venus des régions viticoles d’Afrique du Nord : il s’agit des bien connus Moïse Taieb et Sieva Bokobsa, qui ont développé un grand nombre de références, notamment dans le Bordelais, la Provence, le Minervois et l’Hérault. Au niveau historique, citons également M.Charles Loinger, frère des grands résistants Georges et Fanny Loinger,  qui a fait ses études agronomiques à Montpellier et ...

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