Accord LFI-PS : le « déshonneur » de la gauche

En acceptant à une forte majorité de rejoindre la NUPES, cette nouvelle union populaire menée par Jean-Luc Mélenchon, le PS rompt avec son histoire et son positionnement. Un crève-cœur pour ceux qui se sentaient idéologiquement proches de ce parti, face auquel, pour la première fois, des cadres communautaires appellent à faire barrage.C’est à plus de 62% que le Conseil national du PS a approuvé, jeudi 5 mai, l'accord pour rejoindre la NUPES (Nouvelle Union populaire écologiste et sociale). Composée de La France insoumise, qui en est à l'origine, elle rassemble les écologistes, les communistes et les socialistes et présentera des candidats communs aux élections législatives de juin, dans l'espoir, dit-elle, de remporter la majorité des suffrages. Et de parvenir à placer – croit-elle du moins – Jean-Luc Mélenchon, au poste de Premier ministre du futur gouvernement de cohabitation.Une ambition qui fait fi des modalités constitutionnelles mais qui, à force d'être répétée, pourrait bien devenir une réalité. Disposant actuellement de 17 députés à l'Assemblée nationale, La France insoumise va très certainement voir le poids de son groupe parlementaire décupler à l'issue des élections du mois prochain. Elle s'est, en effet, réservée 330 des 577 investitures aux législatives. EELV pourra présenter des candidats dans 100 circonscriptions. Le PS n'en obtient que 70 et le PC 50. Et gare aux candidatures dissidentes que des élus socialistes de terrain, hostiles à cet accord, pourraient être tentés de présenter. Olivier Faure, le secrétaire général du PS a déjà prévenu que tous les candidats dissidents « seront exclus du Parti socialiste ...

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