A Paris, une Conférence « modeste » pour relancer la paix

La Conférence de Paris marquera-t-elle un « nouveau point de départ » dans le règlement du conflit israélo-palestinien ?  « Je sais qu’il y a des doutes – pour ne pas dire davantage – et notamment en Israël » avait reconnu en ouverture François Hollande. Mais la perspective d’atteindre un « point de non-retour » a convaincu les Français, « modestes » dans leur démarche, d’agir « en urgence », selon le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.Aussi modeste soit-elle, la démarche ne convainc toujours pas l’Etat hébreu, pas invité à Paris, tout comme l’Autorité palestinienne. Joint par M. Ayrault, Binyamin Netanyahou aurait dénoncé une action qui « pourrait nuire aux efforts régionaux » de reprise des négociations, selon le Jerusalem Post. « La conférence renforce la politique d’évasion des Palestiniens » assure à Actualité Juive une source diplomatique israélienne. « Cette méthode ne peut qu’attiser les frustrations et la violence sur le terrain ».Pour Aaron David Miller, ancien négociateur américain au Proche-Orient entre 1988 et 2003, l’optimisme n’était pas de mise. « Les conférences pour la paix et les sommets sont généralement bons pour l’une des deux choses suivantes : lancer un processus de négociation crédible ou parvenir à un accord pour en finaliser un. L’approche française n’est pas prête à faire l’un ou l’autre » p ...

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