A l’Unesco, l’histoire du peuple juif bradée

Dans son fameux roman d’anticipation, “1984”, George Orwell décrivait avec un cynisme absolu la puissance de feu de la « novlangue », l’idiome officiel du pays Océania destiné à orienter les faits et manipuler les masses. En ces jours de crise au Proche-Orient, on imagine les pages que consacrerait l’écrivain anglais à la formidable entreprise de falsification historique et de brouillage idéologique à laquelle vient de se prêter l’Unesco.Le conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture s’était initialement donné rendez-vous mardi 20 octobre, à Paris, pour examiner une résolution portée par six pays arabes – l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, le Koweït et les Emirats arabes unis – au nom de l’Autorité Palestinienne. 195e membre de l’Unesco depuis octobre 2011, « l’Etat de Palestine » ne figure pas en effet parmi les pays inscrits au conseil, tout comme Israël d’ailleurs. Les six pays arabes y appellent à condamner l’Etat hébreu pour ses fouilles archéologiques menées près de « l’Esplanade des Mosquées » dont le statu quo serait menacé au même titre que la liberté d’accès des fidèles aux lieux saints musulmans. En dépit de leur caractère diffamatoire, ce sont pourtant d’autres lignes de la résolution qui vont faire sensation. « Le Conseil exécutif affirme que la place Buraq est une partie intégrante de la mosquée Al Aqsa et du D ...

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