« A Jérusalem, tout est capital » André Néher

Beaucoup - et parmi eux d’illustres intellectuels juifs français - considèrent que la création de l’Etat d’Israël s’est faite en deux étapes espacées de 19 ans et qu’elle ressemble en cela à d’autres événements de l’histoire juive. En 1948, a eu lieu « l’Indépendance physique » qui est célébrée le jour de Yom Haatsmaout et en 1967, « la libération spirituelle »  qui est célébrée le jour de Yom Yéroushalaïm.Après 70 ans, on sait mettre en valeur les multiples contributions d’Israël au progrès de l’humanité dans son ensemble dans des domaines aussi variés que l’agriculture, l’économie, la cyber-sécurité, l’armement, la technologie de pointe ou la médecine. Il me semble pourtant que l’apport principal d’Israël, celui qui a révolutionné l’histoire des juifs ces dernières décennies est celui qu’Israël a apporté au monde juif, principalement depuis la libération de Jérusalem en 1967. On ne mesure pas toujours à sa juste valeur la contribution d’Israël  au développement religieux, spirituel, culturel et identitaire des communautés juives à travers le monde.On entend souvent qu’Israël est l’assurance-vie du peuple juif, que l’existence d’Israël est garante de la liberté des juifs là où ils se trouvent. Nombreux sont les exemples de communautés qui ont été aidées, secourues ou sauvées par Israël depuis 1948. Mais dans ce cas également, on ne met en valeur qu’une dimension d’Israël, celle liée à la sécurité physique des juifs. La création de l’Etat d’ ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page