A Hanouka, l’esprit au-delà du politique
On lit dans la paracha Térouma :« Et tu feras un chandelier d’or pur. D’une seule pièce sera fait le chandelier (…). Six branches sortiront de ses côtés : trois branches du chandelier d’un côté, et trois branches du chandelier de l’autre (…) le tout d’une seule pièce d’or pur. Puis tu feras ses lampes au nombre de sept ; on disposera les lampes, et on en dirigera la lumière du côté de sa face (…) » [Exode 25, 31-40] Si le texte de la Torah n’explique pas la signification de cet édifice majestueux, un premier indice se trouve dans le texte du Livre de Zacharie :« L’ange qui conversait avec moi revint ; il me réveilla comme un homme qu’on réveillerait de son sommeil. Et il me dit : «Que vois-tu ? ». Je répondis : « Je vois un chandelier tout en or, son récipient sur son sommet, ses sept lampes alignées, et sept conduits pour les lampes qui en couronnent le sommet. Puis deux oliviers à ses côtés, l’un à droite du récipient, l’autre à gauche». Je repris et je dis à l’ange qui conversait avec moi : « Qu’est-ce que ces choses Seigneur ? ». L’ange qui conversait avec moi me répondit : « Quoi ! Tu ne sais pas ce que signifient ces choses ? ». Je répondis : « Non Seigneur ». Il reprit et me parla en ces termes : « Ceci est la parole de l‘Eternel à Zorobabel : ni par la puissance ni par la force, mais bien par mon esprit!», di ...