A Gaza, la mission compliquée du Qatar

usqu’au bout, la visite de Mohammed al-Emadi dans la bande de Gaza aura suscité des émotions contrastées. La visite médiatisée de l’envoyé du Qatar, lundi 19 février, devait témoigner de la volonté de l’émirat de continuer à peser dans un dossier dont sa diplomatie a fait une de ses priorités. Onze jours plus tôt, une conversation téléphonique s’était tenue entre le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani. Un échange politiquement sensible après l’intégration par les Etats-Unis de M. Haniyeh sur la liste noire des terroristes dans le monde. Las, Doha n’a pas l’intention de lâcher son allié gazaoui, alors qu’il est lui-même soumis au blocus de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Egypte depuis juin 2017. Et l’émirat est bien décidé à se servir de son vecteur de puissance favori à cet effet : son carnet de chèques. Depuis la dernière guerre entre Israël et le Hamas il y a trois ans et demi, environ 800 millions de dollars ont été investis par le Qatar dans la bande de Gaza. « Nous confirmons par nos relations avec les deux parties qu’elles ne sont pas intéressées par l’escalade ou par une confrontat ...

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