À 44 ans, j’ai moins besoin de me cacher et je signe Aurélie Saada

MUSIQUE Bomboloni, le nouvel album mijoté par Aurélie Saada, est un régal. L’artiste sera en tournée en 2023. Actualité Juive l’a un peu cuisinée… Mayane Delem,Mayane Maggiori, Brigitte (votre duo musical jusqu’en 2021)… En attendant Aurélie Saada, avez-vous confié à ces differents noms la mission de vous cacher tout en vous racontant, partagée entre votre timidité et votre exposition médiatique, votre pudeur et vos confidences intimes?Aurélie Saada : C’est un chemin pour aller vers soi. J’ai été très amoureuse d’un homme avec lequel j’ai eu deux enfants. C’est lui qui m’a poussée à faire de la musique. Tu as une voix, me disait-il, mais il ne faut pas que tu t’appelles Aurélie Saada, ce n’est pas un nom iconique. Des amis de mes parents avaient prénommé leur fille Mayane et comme tout le monde s’extasiait devant un prénom si plein de sens - la source en hébreu je l’ai adopté ! Reste que j’ai été très malheureuse dans ce mensonge. Brigitte avait plus de sens, d’abord parce qu’il s’agissait d’un groupe auquel il fallait donner une seule identité mais aussi parce que c’était le petit nom que mes copains musiciens m’avaient choisi quand j’étais un peu moins sérieuse ! Aujourd’hui, à 44 ans, j’ai moins besoin de me cacher et je signe Aurélie Saada. Pourquoi avoir donné à votre nouvel album le nom d’une friture ?A.S. : La friture, c’est la vie, l’essentiel, la joie ! Ça croustille, ça chante et ça danse ! C’est le pêché mignon qu ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page