Nora Bussigny : « Le 7 octobre a créé un schisme dans le milieu woke »

La journaliste d'investigation s'est infiltrée pendant un an dans le milieu du wokisme français pour explorer les ressorts de ce progressisme jusqu'au-boutiste, dangereux et autoproclamé.Une enquête* édifiante plus que jamais nécessaire, au lendemain de la terrifiante marche des femmes à laquelle on vient d'assister. En immersion dans le milieu woke, vous avez voulu montrer « l'enfer du décor », comme vous l'écrivez. Qu'est-ce qui vous a le plus surprise parmi ce que vous avez découvert ? Nora Bussigny : Sans doute toutes les compromissions, voire les exactions que sont capables de faire ces militants wokistes, mus par l'idée d'agir pour le plus grand bien. C'est une chose à laquelle, naïvement peut-être, je ne m'attendais pas. Eux, elles surtout, puisqu'il s'agit essentiellement de militantes féministes dénoncent le cyberharcèlement par exemple, et n'ont pas hésité à me cyberharceler après la parution de mon livre. « Le wokisme déconstruit, sépare, stigmatise et détruit », écrivez-vous. Avec de tels attributs, a-t-il encore, selon vous, de beaux jours devant lui ? N.B. : Non, je ne le pense pas. Et ce parce que, malheureusement, le 7 octobre a créé un schisme.Au moment où je réalisais mon enquête, on ne parlait pas des Juifs parmi les wokes, et la parole juive n'existait pratiquement pas du fait que l'on rangeait les Juifs parmi les privilégiés blancs. Au lendemain des massacres commis par le Hamas, cet antis ...

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