Moshe Sharon « Le jihad est une lutte jusqu’à ce que l’ennemi se soumette »

ENTRETIENLe ramadan laisse craindre une recrudescence de la violence palestinienne. Le professeur Moshe Sharon, historien israélien de l’islam, explique pour Actualité Juive pourquoi cette période est celle de tous les dangers. La violence est courante pendant le ramadan, notamment à Jérusalem. N’est-il pas pourtant interdit d’en faire usage pendant ce mois sacré ? Moshe Sharon : Oui, mais plus grave encore est le fait de se détourner de la voie d’Allah. La défense de la religion musulmane passe avant tout autre considération et les dirigeants palestiniens ne cessent de faire croire qu’Israël entend s’en prendre à la mosquée al-Aqsa. De surcroît pendant ce mois, il convient d’accomplir de bonnes actions, dont l’ultime et l’exceptionnelle est celle du jihad, c’est-à-dire combattre les Juifs quitte à mourir en martyr, le statut le plus élevé pour l’islam. En effet, un aspect fondamental de divergence est que l’islam encense la mort, tandis que les Juifs glorifient la vie. Ne pourrait-on pas imaginer que ce soit une période propice à la paix ? M.S. : Il faut connaître l’islam pour comprendre que la paix n’existe pas dans sa conception vis-à-vis des Juifs. Dans la langue de l’islam, la paix ne concerne que les relations au sein de la famille et de la communauté musulmane, mais pas avec les Juifs ni avec les chrétiens. Dans l’islam, il n’existe pas de concept de paix permanente avec les non-musulmans, c’est tout simplement inconcevable.Ce serait mettre fin à la guerre sainte ? M.S. : Tout à fait, et rompre avec le principe du jihad. C’est d’ailleurs pour avoir fait la paix avec Israël que feu le président égyptien Anouar el-Sadate est assassi ...

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