Le temps de la justice en matière d’actes antisémites

La 13ème chambre du tribunal correctionnel de Paris vient de condamner à trois ans d’emprisonnement avec sursis l’auteur d’une agression antisémite commise en juillet 2018. Quatre années d’attente. Pourquoi ? Cette affaire suivie par les avocats de l’Organisation juive européenne (OJE) est assez symptomatique dela manière dont la justice prend du temps avant d’être rendue. En juillet 2018, David C., un homme de68 ans, est agressé à sa sortie de la synagogue. Son agresseur qui l’a frappé au corps et au visage, tiré par les cheveux et battu aux cris d’ « Allah Akbar » est quasi immédiatement interpellé, placé en garde à vue puis transféré à l’infirmerie psychiatrique.Une célérité qui aurait dû aboutir à un traitement juridique rapide de cette affaire. Pourtant, ce n’est que quatre ans après les faits que l’agresseur a été condamné. La 13ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris vient, en effet, seulement de lui infliger une peine de trois ans de prison avec sursis. La demande de relaxe pour irresponsabilité pénale plaidée ...

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