Gili Haimovich « Poétesse de l’identité »

Au Festival de poésie Voix Vives de Méditerranée, cet été à Sète, Gili Haimovich a présenté son premier recueil traduit en français, Soleil hésitant, et fait rayonner la poésie israélienne. A ce festival, qui rassemble des plumes qui ont en commun de tremper dans le sel de la vie de la Méditerranée, le premier contact a été positif. « Soleil hésitant a été très bien accueilli. Les réactions ont été très émouvantes et les participants se sont sentis concernés », s’émeut Gili Haimovich. Poétesse, traductrice, journaliste et art-thérapeute, elle est l’auteur de dix recueils de poésie, quatre en anglais, six en hébreu. Au fil des vers, la poétesse s’intéresse au lien entre identité et lieu : d’où viens-je ? Qui suis-je quand je suis là ? Ou ailleurs ? Mais aussi à l’appartenance, un thème, rappelle-t-elle, cher à l’identité juive. « Va, bouge, vole ou respire, loin de ton pays, ton peuple, ta patrie, ta langue maternelle, et deviens une grande nation, une petite grâce », écrit-elle dans un de ses poèmes. Mais aussi à son identité personnelle en tant qu’écrivaine, femme, artiste, Israélienne. Et de citoyenne du monde, car Gili est une autrice universelle que l’on retrouve, au gré de sa vie, en Israël, au Canada en passant par l’Estonie ou l’Inde, mais aussi en France où son père, journaliste, est en poste. Même si elle est née à Jérusalem, son désir de vivre, avoue-t-elle, se situe n’importe où dans le monde. « Où que j’aille c’est toujours un désert. J’ai toujours soif ».Ce n’est donc pas un hasard si ses poèmes ont été publiés dans plus de trente langues, dont le serbe et le bengali, dans des anthologies et des revues ...

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