Supprimer l’Ena : et après ?

En France, la haute fonction publique est une fusée à trois étages, dont deux sont aujourd’hui en panne, et le troisième hors de contrôle. Le premier étage, c’est Sciences Po, qui s’enlise dans la recherche de nouveaux dirigeants depuis l’explosion de « l’affaire Duhamel ». Le deuxième étage est occupé par l’École nationale d’administration, dont Emmanuel Macron vient d’annoncer le remplacement par l’Institut du service public. Le troisième est constitué des « grands corps », tels que « le Conseil » (d’ État), la « Cour » (des Comptes) ou « l’Inspection » (des Finances). La suppression de l’Ena, symbole d’une réelle volonté de réforme de l’État, est un acte insuffisant. En amont et en aval, tout est à reprendre si l’on veut adapter la fonction publique française au XXIe siècle. Il faut ainsi décentraliser le réseau Sciences Po en autant de campus autonomes, reliés aux collectivités locales. Il est bon d’ ...

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