1967-2015 : un bilan

A quelques journées de la commémoration de la guerre dite des « Six jours » et qui, dans sa phase militaire offensive devait se déclancher le 5 juin 1967 ; après cinq décennies d’affrontements de toutes sortes : guerres conventionnelles, attentats terroristes de grande envergure et surtout guerre idéologique et propagandiste inlassable, il semble nécessaire de s’interroger sur la signification et la portée d’un conflit qui semble n’avoir décidément aucune fin prévisible.  Parfois dans la communauté juive de France, les esprits sont sur ces sujets tellement désemparés qu’il importe de reconstituer quelques points de repère fondamentaux. Car un demi-siècle de guerres multiformes ne peut pas ne pas affecter une collectivité humaine non seulement de manière circonstancielle mais de génération en génération au point qu’en 2015 nombre de citoyens juifs de France s’interrogent sur un avenir possible et vivable dans la patrie des Droits de l’Homme. Or jusqu’en 1967, les relations entre la France bimillénaire et l’Etat d’Israël étaient régies par une formule restée fameuse du Général de Gaulle : « Israël notre ami, notre allié ». Ces deux termes ne sont pas ornementaux, surtout le second lequel, au-delà de toute implication affective, attestait d’une communauté d’intérêts entre les deux Etats. C’est sur cette base que les tensions nées entre l’Egypte nassérienne et l’Etat d’Israël furent initialement interprétées. Il allait de soi que le cas échéant de Gaulle donnerait suite à ce qui ne relevait pas d’un simple toast mais d’un engagement à la fois diplomatique et militaire. Hélas, pour qui l’aura personn ...

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