Le dilemme de la libération des terroristes

Pour Israël, le dilemme de l'échange de terroristes contre des otages est tout à la fois moral et stratégique. En 1985, Israël relâche 1150 terroristes en échange de trois soldats de Tsahal capturés par le groupe FPLP-Commandement général d'Ahmed Jibril durant la 1ère guerre du Liban. Parmi les terroristes relâchés, Jibril Rajoub, qui deviendra un haut dirigeant de l'Autorité palestinienne, mais aussi le Sheikh Ahmed Yassin, qui fondera le Hamas quatre ans plus tard. Quant aux autres, ils auront été près de la moitiéà reprendre des activités terroristes, principalement en Judée-Samarie. « L'échange Jibril », à ce jour la rançon la plus forte payée par Israël, est resté pour les responsables israéliens la référence négative à ne pas suivre. Et pourtant, d'autres transactions ont eu lieu depuis, dont les 1 027 détenus sécuritairespalestiniens libérés en 2011 en échange du soldat Gilad Shalit, otage du Hamas à Gaza durant cinqans et demi.Il faut comprendre que pour Israël, il y a deux cas de figure qui guident sa réaction face à une prise d'otages. Dans le cas où une opération militaire est possible, il faut libérer les otages par la force. Dans le cas contraire, il faut négocier, que les captifs soient des civils ou des soldats. « C'est qu'il existe un contrat moral non écrit entre l'État et les familles de tout faire pour ...

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