Le marché de l’art contemporain israélien

Comment l'art contemporain israélien se porte-t-il ? Éclairage avec Marie Shek, commissaire d'exposition d'art contemporain depuis 1996 et experte de la scène artistique israélienne et internationale, Nicola Trezzi, directeur du Centre d'art contemporain de Tel Aviv, et Alon Segev, propriétaire de la galerie d'art contemporain éponyme à Tel Aviv. Pour Marie Shek, il faut en premier lieu distinguer l'art moderne israélien qui a traversé le XXème siècle de l'art contemporain qui jalonne, lui, les vingt dernières années et qui a pris forme au sein de trois grandes écoles : l'École des beaux-arts Bezalel, située à Jérusalem, Avni Institute of Art and Design, à Tel Aviv, et la faculté des arts Midrasha, l'une des trois facultés du Beit Berl College, près de Kfar Saba. Mais aussi dans toutes les écoles d'art de plusieurs universités, entres autres, l'université hébraïque de Jérusalem. La raison d'être des artistes contemporains israéliens, explique Marie Shek, est de faire partie d'un mouvement mondial et de créer non pas seulement pour plaire à ses voisins, mais à la planète tout entière. C'estla raison pour laquelle ils trempent leurs pinceaux ou outils dans des thématiques globales pour réaliser leurs œuvres et non pas dans les couleurs locales. L'art contemporain israélien ne se veut d'ailleurs pas, contrairement à l'art moderne des années 1970, politique ou protestataire. Au contraire, mentionne Marie Shek, la plupart des artistes d'aujourd'hui s'enferment dans leur studio et éteignent la radio pour s'isoler de ce qu'il se passe dans le pays. Sauf David Reeve qui, lui, se rend dans les Territoires palestiniens, peint les soldats et les habitants des implantations et qui, malgré ses idées politiques très clairement de gauche, reste un consensus.Pour le galeriste Alon Segev, l'art contemporain israélien a fait un bon significatif, ces dernières années,et nombreux sont les musées et les galeries respectés qui l'exposent etce, bien qu'il n'occupe pas une place significative sur la scène artistique internationale. Quant à Nicola Trezzi, directeur et commissaire du Centre d'art contemporain de Tel Aviv qui produit et offre un cadre institutionnel aux artistes - il se félicite que l'art contemporain israélien soit aussi vivant ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page