Raphaël Jerusalmy « Il aurait fallu continuer 48 heures pour atteindre les objectifs fixés »

Raphaël Jerusalmy, ancien officier des renseignements militaires israéliens, analyse pour Actualité Juive l’opération « Gardiens de Murailles » et les conséquences de ce conflit. Cette trêve est-elle durable ? Raphaël Jerusalmy : Impossible de savoir si elle durera trois jours ou trois ans. Bien que le Hamas ait essuyé un très sérieux revers et qu'il soit une bête blessée, il a encore les capacités militaires pour au moins inquiéter les habitants du sud d'Israël. Cependant, il n'est pas sûr qu'il en ait la volonté stratégique et politique. La réhabilitation du pouvoir de dissuasion de Tsahal devrait faire hésiter ses dirigeants à relancer les combats. Comment prévenir de nouvelles roquettes sur Israël ?R.J. : L'échelon politique ne doit pas réitérer les mêmes erreurs que par le passé. Il ne doit pas laisser le Hamas reconstruire sa puissance militaire et donc autoriser les frappes préventives et les éliminations ciblées. Le cabinet de sécurité doit accepter que Tsahal riposte de façon disproportionnée dès la première roquette même si elle ne vise pas Tel Aviv. Était-il judicieux d'accepter la trêve ? R.J. : Il aurait fallu continuer encore 48 heures pour atteindre les objectifs fixés. Bien sûr, il y a eu des pressions du côté de Washington, mais Benyamin Netanyahou, tout en acceptant, aurait dû convaincre le président américain, Joe Biden, d'être encore un peu patient d'autant plus que la Maison-Blanche était au courant des objectifs militaires de Tsahal. Vous dites que le Hamas est une bête blessée. Israël devrait-il l'achever ? R.J. : Oui, d'autant plus qu'une bête blessée est encore plus dangereuse. ...

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