Joe Biden, l’imprévisible président

Joe Biden a gagné la bataille des septuagénaires. Au sein du parti démocrate contre Bernie Sanders, « le socialiste du Vermont ». Face à Donald Trump, grâce à 81 millions d’électeurs américains, soulagés de mettre fin à quatre années qu’ils jugeaient chaotiques et insupportables. Le New York Times, le Washington Post et les médias libéraux ou progressistes ont applaudi l’élection d’un centriste, d’un politique expérimenté, d’un sage usé par le temps, en un mot d’un président de transition.Voilà que, dans les cent premiers jours de sa présidence, Joe Biden n’a pas cessé de surprendre ses concitoyens et le reste du monde. Pour les Français, les Cent-Jours rappellent la fin de l’Empire, la défaite de Waterloo, la deuxième abdication de Napoléon et son exil à Sainte-Hélène. Pour les Américains, c’est l’arrivée triomphale à la Maison-Blanche de Franklin Roosevelt, le 4 mars 1933. Les démocrates venaient de remporter une large victoire aux élections législatives. Il était urgent de remettre d’aplomb une société terriblement frappée par le chômage, une économie à l’arrêt ou presque, un pays qui étouffait depuis quatre ans sous les effets d’une crise sans précédent, Franklin Roosevelt devait agir vite et fort. Il avait reçu des électeurs un mandat impératif. Pour mettre en route un « New Deal » dans les cent premiers jours de sa présidence. Il tint parole.Joe Biden entend suivre cet exemple prestigieux. À défaut, il ambitionne de prendre des mesures sociales, aussi déterminantes que celles de Lyndon Johnson il y a soixante ans. Le combat contre le Covid-19 a donné des résultats spectaculaires.Les plans succèdent ...

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