La réforme judiciaire divise plus que jamais la classe politique et la société israélienne.Existe-t-il encore une chance de freiner « la course vers l'abysse », redoutée par le président israélien ? C'est Yitzhak Herzog lui-même qui a insufflé un nouvel espoir. Alors qu'il recevait le 6 mars une centaine d'élus locaux venus soutenir sa tentative de médiation, le chef de l'État a indiqué qu'on était « plus près que jamais d'une plateforme de consensus. Il y a des accords en coulisses sur de nombreux points.Tout dépend maintenant des leaders de la coalition et de l'opposition ». Quelques jours plus tôt, on semblait déjà proche d'un dialogue sur le plan alternatif de réforme judiciaire, élaborépar le président. Deux élus de la majorité Yuli Edelstein et Dany Danon du Likoud et deux élus del'opposition Gadi Eisenkot et Zeev Elkin du parti de Benny Gantz s'étaient prononcés ensemble enfaveur de la concertation sur le projet présidentiel. Mais la réponse du ministre Likoud de la Justice a bl ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal