Si l'on se réfère aux agences monétaires, Israël s'est nettement mieux remis économiquement que d’autres pays après la crise sanitaire liée au Covid, que cela soit au niveau du PIB ou du déficit budgétaire. Un paradoxe quand on apprend du dernier rapport publié par l'ONG Latet, en décembre dernier, qu'une famille sur quatre en Israël vit aujourd'hui sous le seuil de pauvreté, soit près de 28 % de la population, contre 19 % avant la crise du Corona. Ce qui correspond à 700 000 familles, soit 2,6 millions d’Israéliens.Et les estimations, pour l'avenir, ne sont pas optimistes. « La communauté francophone n'est pas épargnée. Tous les mois, nous recevons entre 70 et 80 demandes d'aide de la part de familles qui ont immigré depuis la France », confie Michel Nakache, responsable de la gestion des familles chez Qualita.Depuis le début du projet en 2020, un peu avant la pandémie, l’organisation a soutenu 2 488familles. Ces familles soutenues par Qualita sont en grande majorité montées en Israël il y a moins de quinze ans, mais Michel Nakache explique que l'association étudie également celles qui ont immigré il y a vingt ans voire plus. Car, dit-il, « certaines ressentent les conséquences d'une mauvaise intégration bien des années plus tard, Qualita les récupère à ce moment-là et l'on prend aussi en considération lesdemandes de familles francophones, entre autres canadiennes, suisses ou encore marocaines ».Le premier besoin des familles nécessiteuses, auquel répond la Tsedaka, est alimentaire. Avecl'argent collecté, Qualita distribue des bons alimentaires mensuels d'un montant moyen de 600 shekelspar famille pendant un an, bien que certaines familles renouvellent leur demande. C'est, remarqueMichel Nakache, la différence entr ...

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