
Ce n’est pas faute d’avoir mis en garde, jusque dans ces colonnes, après le dernier Kippour, au détour d’une « une » sur la morbide et indécrottable fascination qu’exerce Louis-Ferdinand Céline, le plus frénétiquement antisémite des littérateurs engagés dans la collaboration.Las ! La publication d’un roman inédit du « grantécrivain » a rendu un cours nouveau aux génuflexions d’une bonne partie de la bulle culturelle, qui n’a rien appris, rien oublié.Le lieu n’est pas, ici, de soupeser la qualité littéraire de Guerre, ni non plus de nous demander si une cri-tique de talent a eu raison de s’extasier, sur France Inter : « C'est une bouffée d'oxygène parce que là en-fin j'étais avec un écrivain ! (…) J'avais un peu oublié cette espèce de choc qui vous prend lorsque vous lisez Céline ». Interrogeons-nous plutôt sur cette (mystérieuse) exception française : l’obstination dans le dithyrambe, qu’aucune révélati ...
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