Natif de New York, l’humoriste Sebastian Marx croque les travers du quotidien des Français dans des spectacles hilarants. L’homme a grandi en banlieue de « la grosse pomme ». « À West Chester, où vit une importante communauté juive. À l’école, la moitié des élèves était juive, je croyais que toutela terre était ainsi ». Ses grands-parents, d’origine autrichienne et allemande, ont fui le nazisme pour l’Argentine puis ses parents ont fui la dictature. « Ma famille a perdu des proches, victimes de la dictature » pour s’installer aux États-Unis « et moi, j’ai fui ma mère pour m’installer en France », dit-il avec humour.En 2004, suivant sa petite amie française rencontrée aux États-Unis, il arrive à Toulouse. « Je ne connaissais pas un mot de la langue de Molière, encore moins les usages français et la culture administrative ». Pour apprendre rapidement la langue, il se lance dans de nombreux petits boulots et découvre les travers de notre pays. Il le racontera plus tard dans son premier spectacle. Il est d’abord promeneur de chiens, baby-sitter, puis serveur et apprend ainsi la langue « en écoutant et en observant les autres ». Lui qui avait commencé une carrière dans le stand-up, à New York et à Boston, remonte rapidement sur scène à Toulouse « sans grand succès, car je n’étais pas encore assez à l’aise avec le français, cela faisait trop récité ». Comme de nombreux artistes, il monte à Paris. Il court les scènes ouvertes et commence à se faire remarquer. « Mon histoire plaisait beaucoup, je me présentais en Américain, c’était un angle unique. J’ai participé au « Paris fait sa comédie » où j’ai été finaliste. Ensuite, ...

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