
Il est des boucliers qui rouillent : ainsi en est-il de l’opposition éthique à Marine Le Pen. Se limiter à dénoncer en elle une extrémiste ne suffit plus et ne suffira pas à Emmanuel Macron pour la battre le 24 avril. Une partie de l’entourage de la candidate RN appartient à la droite nationaliste et xénophobe la plus rance ; des pans entiers de son programme menacent l’État de droit ; en passant du FN au RN, elle n’a pas tué le père, elle l’a fait taire. Néanmoins, se contenter d’un vote d’exorcisme, d’un vote de condamnation, c’est s’avancer en manchot dans l’arène. Il s’agit de renouveler l’arsenal antilepéniste pour éviter une mauvaise surprise au second tour de la présidentielle.Il faut attaquer Marine Le Pen sous l’angle des complaisances, des compétences et des conséquences. Ses complaisances la compromettent avec Vladimir Poutine, qui l’a aidée à se finance ...
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