
Une volonté de rupture avec l’ère TrumpEn finalisant la composition de sa future équipe diplomatique, Joe Biden a précisé le futur mantra de sa politique internationale. « L’Amérique est de retour, prête à montrer la voie au monde et non à s’en retirer », peut-on lire dans le dernier communiqué de la nouvelle présidence. Décidé à « restaurer le leadership moral et mondial » d’une superpuissance dont les défaillances ont été exploitées ces dernières années par l’Iran au Moyen-Orient et surtout par la Chine à l’échelle globale, le futur président veut engager une rupture spectaculaire avec l’ère Trump. Une nouvelle orientation plutôt bien accueillie dans la coulisse par les alliés des États-Unis, souvent mis à mal par le président républicain, même si personne ne se fait d'illusion: la primauté des intérêts américains restera la pierre angulaire bidenienne.Traduction de sa volonté de « réparer » la geste américaine dans le monde, le nouveau locataire de la Maison-Blanche s’est entouré de figures expérimentées du corps diplomatique, toutes passées par l’administration Obama, dont Joe Biden fut lui même le vice-président pendant huit ans. Wendy Sherman, une experte de l’Iran, numéro 2 du département d’ÉtatLe choix d’Anthony Blinken comme futur patron de la diplomatie américaine avait été ...